En immersion en Turquie pendant un trimestre 

Bonjour, je m’appelle Maëna. Je suis reconnaissante d’avoir eu la chance de pouvoir partir en séjour Erasmus+ en Turquie pendant un trimestre. Au début, ça a été un peu difficile de m’habituer au changement : je ne comprenais pas quand les gens parlaient et cela me frustrait. Mais c’est justement cette frustration qui m’a poussée à vouloir apprendre la langue du pays.

J’ai d’abord été accueillie pendant quelques jours dans une première famille car ma famille d’accueil était absente. Ils ont rendu mes premiers jours en Turquie inoubliables. Ils m’ont appris quelques mots de politesse en turc, m’ont emmenée dans plein d’endroits et m’ont fait goûter leurs plats typiques. Mon expérience dans ma famille d’accueil s’est très bien passée également. 

Intégration et découverte de la culture

J’étais scolarisée dans une école publique donc peu de mes camarades parlaient anglais. Heureusement, l’une d’elles parlait très bien anglais et m’a tout de suite prise sous son aile. Elle m’a fait visiter l’école et m’a appris beaucoup de choses sur la Turquie et même sur la vie en général. Petit à petit, je me suis ouverte aux autres et j’ai même eu des amis qui ne parlaient que turc, ce qui m’a poussé à parler turc autant que je le pouvais.

J’ai beaucoup aimé la nourriture, surtout celle de ma mère d’accueil. Les gens étaient super gentils avec moi.  Durant mon échange, personne ne m’a manqué de respect ou à été méchant envers moi.

Une expérience humaine inoubliable

Après 2 mois, ma famille et mes amis belges ont commencé à me manquer. Ce qui me manquait le plus, c’était de ne pas pouvoir parler français et de ne pas toujours pouvoir être comprise ou de comprendre quand on me parle. Vers la fin de mon échange, j’ai commencé à pouvoir communiquer plus facilement avec les gens et à comprendre quand on me parlait. J’ai eu de la peine de partir après avoir créé des liens aussi forts sur place.

Durant mon échange, j’ai appris beaucoup : la langue du pays, leurs traditions, leurs habitudes qui au début semblaient si différentes des miennes et auxquelles je me suis habituée. J’ai appris à être plus observatrice et à prendre mieux soin de moi et des autres.

En fait, je ne me suis jamais sentie autant aimée. Même si j’étais à des milliers de kilomètres de chez moi, je me sentais à ma place.

En Turquie, je n’ai pas seulement rencontré des personnes turques. Grâce aux activités organisées par AFS, j’ai rencontré des personnes venues de partout dans le monde (Japon, Indonésie, Italie). Je pense qu’être entourée de gens qui vivaient le même projet que moi m’a beaucoup apporté et je suis très heureuse de m’être fait des super amis venus de partout.